Avalanches > Search and Rescue > Searching for Avalanche Victims
Les cas étudiés (332) sont ceux qui ont été enregistrés en Suisse entre 1981 et 1989 par le centre de Recherches de Davos. Sur 105 personnes, entièrement ensevelies sous une avalanche entre 0 et 15 minutes, 98 ont survécu, 7 seulement ont trouvé la mort. Cela correspond à une probabilité de 93 % pour les personnes ayant été ensevelies durant 15 minutes au maximum. Parmi ces 7 personnes, cinq avaient reçu des blessures mortelles et une n'avait pas reçu les premiers soins lors de son dégagement. L'analyse montre que la probabilité de survie pendant les 15 premières minutes est beaucoup plus élevée qu'on ne l'avait supposé jusqu'alors. Entre 15 et 45 minutes, on constate une décroissance rapide de la probabilité de survie, de 93% à 26 %.
Courb de Survie
Ces statistiques ont été rassemblées sur un nombre limite daccidents et dannées, en Suisse. Les autres études menées montrent que jusquà 25% des victimes davalanche sont tuées sur le coup. Donc, le meilleur moyen de survivre une avalanche est de léviter (voir rapports)
De 0 à 15 minutes. La probabilité de survie est de 93%, le risque de mourir est faible.
De 15 à 45 minutes. C'est lors de cette phase que le risque de mourir par asphyxie est le plus important, aucune survie n'étant possible sans poche d'air ou avec un thorax comprimé.
De 45 minutes au sauvetage. Quelques victimes disposant d'une poche d'air, réussissent à survivre durant cette phase. Elles se trouvent alors dans une phase de relative sécurité qui leur permet de survivre plus ou moins longtemps.
Du sauvetage jusqu'à l'arrivée à l'hôpital. De nouveau le risque d'une issue fatale est très grand : dangers encourus lors du sauvetage, hypothermie rapide.
La répartition de la durée d'ensevelissement en 4 phases montre que la chance de sortir vivant d'une avalanche est, finalement, réduite à 15 minutes. Le brusque décroissement de la probabilité de survie dans le délai compris entre 15 et 45 minutes montre que tout se joue pendant les 30 premières minutes. D'où l'importance du secours immédiat apporté par les compagnons de randonnée. http://www.ffme.fr/technique/neige/avalanche/secours/ft01.htm
Commencer la recherche au point de disparition de la victime. A réception du premier signal, continuer davancer en ligne droite. Le signal reçu croit jusquà atteindre un maximum, puis commence à décroître. Sarrêter dès que le signal faiblit (sans aller jusquau point ou il disparaît) et revenir en arrière en baissant le volume de lappareil. On repasse au point ou le signal était maximal. De ce point, partir à 90 degrés. Si le signal décroît, sarrêter et revenir sur ses pas. On repasse de nouveau au point ou le signal a été maximal. Continuer tout droit, en répétant le même principe mais en baissant toujours le volume de lARVA.
Recherche en Croix
Lorsque le volume de lARVA est au minimum, la victime est très proche. Déplacer lARVA au ras de la neige. Lorsque le point de réception est à son maximum, chercher rapidement un éventuel second point maximal dans un rayon de 1 2 mètres. Si un second point est trouvé, la victime se situera entre les deux points, sinon elle sera à la verticale du seul point trouvé.
Utiliser la sonde, en linsérant dans la neige à 90 degrés de la pente (règle de lhypoténuse) et ce, afin de minimiser la distance. Commencer à creuser autour de la sonde mais à une distance égale à la profondeur de lensevelissement. Votre excavation forme un cône avec des angles à 45 degrés.
Si on utilise cette méthode, ne pas modifier lorientation de lARVA durant la recherche.
Avec cette méthode, on suit les lignes du champ émis par lARVA. Lorsque le premier signal est reçu il est nécessaire de basculer lARVA à gauche/droite pour déterminer la direction à suivre selon le volume du signal (avec ARVA analogique) ou lindicateur (avec une ARVA numérique). Comme vous approchez de la victime, il faut baisser le volume de lARVA pour une ARVA analogique.
Recherche Directionnelle
Dans les deux cas, progresser jusquà la victime sans vous étonner de suivre un parcours elliptique. Selon lappareil, la recherche finit en méthode croisée au ras de la neige. Une sonde est utilisée pour localiser la victime et déterminer sa profondeur. Les ARVA numériques ont généralement une portée correspondant à la moitié de celle quont les ARVA analogiques. Les premières recherches doivent tenir compte de cette portée minimum pour sassurer quon ne manque aucune partie de la zone de recherche.
La recherche est rendue plus compliquée sil y a plusieurs victimes. Éviter les pentes douteuses (> 25 degrés) quand le risque davalanche est élevé (> 2). Garder une bonne distance entre les skieurs et skier un à la fois dans les secteurs à risque.
Trois skieurs chevronnés ont été impliqués dans lavalanche de lEau dOlle et ce, dans une visibilité limitée qui empêche les secours de se rendre sur place.
Lionel appelle les secours puis éteint son téléphone portable. Volo commence à zigzaguer l'avalanche et Lionel va chercher dans la zone présumée d'ensevelissement.
Lionel trouve le signal, Volo le rejoint.
L'arva analogique de Lionel (Orthovox F1) trouve son maxi.
Sous la pelle apparaît le bonnet de Serge
La conversation avec Serge s'engage
Les membres inférieurs de Serge sont libérés
Le groupe est survolés par deux hélicos des PGHM Isère et Savoie