Does anyone know when the last fatality occurred in the Jura? I live at the foot of this mountain for 28 years now, and have never heard of this....
There is nothing in the Pistehors database since 2002 and nothing on the SLF website either (http://www.slf.ch). There seem to be more avalanches involving skiers/snow shoers in the Vosges.
I was hit by a small avalanche on the West side of the Reculet in 2003 (windslab). You will probably also remember there was a big slide on the east side of the Reculet in the 1980s which reached the transversal forest road.
It was a deadly weekend in the lower 48 too. A girl was killed by a slide in bounds at Snowbird (http://www.sltrib.com/ci_11232264) and a man was killed just outside the boundaries in Aspen (http://www.aspentimes.com/article/20081215/NEWS/812159873/1077%20ParentProfile=1058%20title=Man%20found%20dead%20after%20avalanche%20on%20Aspen%20Mountain)
All the new snow seems to have gotten people very excited, which is often a problem.
AVALANCHES - JURA
Il y a fréquemment des avalanches sur les pentes des plus hauts sommets du Jura, dès que le manteau neigeux avoisine 1 mètre. Le premier accident recensé lié au ski date de l’hiver 1977/78, avec une avalanche de poudreuse (déflagrante) dans la combe de “Pranciaux”, à l’Ouest des réservoirs d’eau de Thoiry-devant (piste de jeep, accès hivernal classique du Reculet par Thoiry). Un blessé léger (entorse du genoux sur contact avec arbres), deux personnes ensevelies. La gendarmerie de Saint-Genis s’est déplacée, mais le troisième skieur (moi-même), aidé par Luc OBERLI arrivé au même moment au bas de la combe, a réussi à redescendre le blessé jusqu’au Tiocan par Beule, sans croiser la patrouille de secours guidée par Luc, montée directement par le Tiocan.
Une très grosse avalanche (centenale) a poursuivi sa course au-delà de la combe en hiver 1982/83, avec une chute de neige de près de deux mètres et probablement un auto-déclenchement. La forêt a été détruite jusqu’à la route forestière Thoiry-Farges. J’y ai ensuite skié à la descente du Reculet pendant deux ou trois ans, avant que la forêt (feuillus) ne reprenne ses droits.
Par ailleurs, il y a souvent des “plaques à vent” sous le Reculet (versant Nord, descente vers Thoiry devant), que l’on peut facilement “purger” à la descente. Mais il faut éviter de monter par là, même avec des chutes de neige de moins d’un mètre !
Le Jura reste une montagne enneigée, parfois très fortement en raison de sa position de “première ligne” face aux arrivées des perturbations océaniques hivernales. Les montagnards qui la fréquentent doivent y respecter les mêmes règles qu’ailleurs (connaissance de la neige, ARVA ...). Lors de l’accident de 1977/78, j’avais ces connaissances, mais mes deux compagnons sont redescendus dans la combe alors que je les appelai pour les en empêcher et leur demander de rester rive gauche, là où il n’y a pas (ou moins) de “rupture de pente”. C’est lors d’un virage vers la droite (Ouest, source de Pranciaux), que le skieur (blessé ensuite) a déclenché l’avalanche et en a été victime, dans son axe principal. J’ai pu suivre des yeux l’autre skieur, resté un peu plus rive gauche, ce qui m’a permis de le dégager très rapidement (5 minutes). Le blessé est resté beaucoup plus longtemps enseveli (> 10 minutes), et il aurait pu décéder, car il n’y avait pas de trace de présence (ski ou bâtons). C’est en reconstituant son parcours depuis le déclenchement que j’ai estimé sa position, et sur la base d’une très brève visualisation du skieur dans l’avalanche par Luc qui montait, que nous avons pu finalement le dégager.
Didier MULLER, CAF Pays de Gex, Expert forestier